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Première étape pour adopter de nouvelles habitudes alimentaires : se connaître ! Savoir reconnaitre la faim, la satiété, ses envies, le plaisir immédiat pour pouvoir améliorer notre bien-être ! C’est aussi identifier nos sensations qui ne sont pas liées à la faim, comme la fatigue, le stress, les émotions, ou pensées automatiques à l’origine de certaines pulsions. C’est veiller à corriger certaines croyances limitantes,  ne pas foncer sur n’importe quel régime. Apprendre à se connaitre, à se comprendre permettra d’entretenir l’amour et la bienveillance envers soi.

Notre corps, un fabuleux régulateur pour trouver l’équilibre

Nous avons toutes et tous des comportements différents face à la nourriture, des croyances, une culture et des rituels culinaires mais aussi un contexte de vie qui forgent nos habitudes alimentaires. Ses habitudes sont primordiales dans le cadre d’une bonne alimentation. Elles permettent de se sentir bien, de rester en bonne santé, et de combler nos besoins nutritionnels sur le long terme.

Nous avons en nous un formidable régulateur et des instincts qui nous permettent de garder l’équilibre ! Ce régulateur est très précis car il s’adapte à tes besoins, ton activité physique et ton métabolisme. Ils règlent tour à tour tes besoins énergétiques, nutritionnels, hédoniques (plaisir) et symboliques (culturel, ethnique, préparé avec amour) et permet de garder nos équilibres physique et émotionnel !

Le cerveau un chef d’orchestre avec la faim, nos envies, le plaisir, le bien être comme guides

Refuser de manger lorsque tu as faim, te couper d’une envie ou faire la promesse de ne plus manger un aliment que tu adores, empêchera de boucler le cycle de ta satisfaction avec le risque de tomber dans des obsessions, des comportements dé-régulateurs comme la restriction cognitive. Apprendre à connaitre ton fonctionnement, mettre de la flexibilité te permettra d’éviter bien des frustrations. Manger est un plaisir qui doit le rester. Aucun aliment ne doit donc être diabolisé.

Notre faim et son soulagement sont rythmés par nos besoins énergétiques. Ceux-ci nous permettent de garder notre poids en équilibre. Ce comptage se fait à travers la faim et le rassasiement !

Nous ne sommes pas régulés sur un jour, mais environ sur 10-12 jours ! Ce qui veut dire que tu peux manger de trop un jour, car c’était trop bon ! Ensuite tout naturellement tu auras moins faim au cours des repas ou des jours suivants, ce qui permet de garder au bout du compte ton poids d’équilibre !

Nous sommes tous différents selon des facteurs génétiques, ton état de santé, l’âge, le sexe, tes activités, mais aussi de ton microbiote. Nous avons des capacités à digérer plus ou moins bien les aliments, de consommer l’énergie en mode économique ou non ! Cela peut faire varier de 30% les besoins/dépenses en énergie entre deux individus de même âge, taille, poids, et profession….

La faim et ses caractéristiques

  • Petite, moyenne, grande, elle se calme en 20 minutes
  • Elle augmente si tu t’es dépensé physiquement !
  • Tes choix sont conditionnés par son intensité. Envie de frais de léger dans une petite faim, envie de gras, de grosses portions, dans une grande faim
  • Dans une bonne faim, tu auras plus de plaisir et si tu manges un met très dense en calories comme une pâtisserie ou des biscuits salés, en te mettant en attention, sans faire autre chose (comme regarder la télé, avoir une discussion) tu ressentiras la satiété par la diminution du plaisir, lorsque cela devient moins bon ! Du coup plus facile de s’arrêter…
  • Ce moment où la faim est soulagée, et où le plaisir diminue s’appelle l’alliesthésie !
  • Tu quittes la table heureu(x)se, en forme et confortable après le repas !

Focus sur le plaisir

Nous avons des envies, des appétits spécifiques qui nous dirigent naturellement vers les nutriments dont nous avons besoin. D’expériences en expériences à travers le contentement procuré par un aliment, notre cerveau se rappelle vers quel aliment se tourner pour satisfaire nos besoins.

De vrais trésors de diététique se sont construits dans différentes régions du monde autour de ressources locales sans rien connaitre à la nutrition. La transmission des traditions a permis d’affiner, d’enrichir les savoirs.

Sortir de son modèle alimentaire pour un autre sera périlleux sans un guide, impossible sans repère.

Manger nous permet également de soulager nos émotions et de rétablir notre équilibre émotionnel**. Et c’est normal de le faire.

 

** Les aliments à forte palatabilité c’est-à-dire à forte densité calorique (bien gras, sucrés, salés, fondants, croquants) ont le pouvoir d’aller dans notre circuit des récompenses et provoquer une libération d’hormones (dopamine, sérotonine, endorphine…)  capables de soulager nos tensions et retrouver un état de détente.

Ce réconfort ne sera possible que si l’aliment a une représentation symbolique positive. Il doit être considéré comme comestible, sans risque, préparé avec bienveillance, avec amour.

Se faire plaisir cela s’apprend, se faire plaisir c’est avant pendant et après le repas !

Ce sont des souvenirs, des moments de partage inoubliable !

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